Entretien avec Georges Champlong, garde pêche particulier bénévole de l'AAPPMA de La Rochette et de La Chambre-Aiguebelle.
Présente toi en quelques mots
Mauriennais de naissance , âgé de 61 ans, j'ai toujours pratiqué la pêche depuis mon enfance avec mes parents et mes frères. Mon métier de gendarme m'a permis de faire le tour du monde et de pratiquer ma passion un peu partout. Retraité passionné de montagne et de pêche, je me suis installé en Savoie.
Depuis quand es-tu garde ?
Garde particulier depuis 2017
Comment as-tu connu le réseau associatif ?
Toute mon enfance a été bercée par la pêche. Mon père, membre actif de l'association de l'AAPPMA " Les Pêcheurs Mauriennais" , nous a fait découvrir ce loisir. Avec mes frères, nous avons participé tout jeune aux alevinages des lacs et rivières de l'AAPPMA.
Comment l’idée de t’impliquer est-elle venue?
C'est pour assurer la continuité de ce que nos parents ont fait pour ce loisir. Une des facettes de mon métier était la protection de l'environnement et c'est naturellement qu'une fois à la retraite j'ai rejoint l'AAPPMA de mon domicile .
Qu'apprécies-tu le plus ?
Le contact avec les pêcheurs. La garderie est avant tout l'échange, les rencontres me permettent d'avoir des renseignements tant sur l'évolution de la population de poissons que sur des dérangements du milieu aquatique. J'ai plaisir à échanger avec un ancien qui me parle de ses grosses truites prises dans tel ou tel cours d'eau ou de la pêche au fromage dans l'Isère ou encore la rencontre avec un adolescent, qui découvre la pêche et qui a besoin de quelques astuces pour prendre des poissons.
Pour toi, quel est l’avenir du réseau de garde-pêche particulier ?
Les volontaires sont peu nombreux. Un GPP doit s'impliquer de plus en plus et les responsabilités sont grandes et dérangent : la rédaction des procédures.
Je pense que des évolutions sont nécessaires tel que :
Pourrais-tu nous raconter une anecdote lors d'un contrôle
Un touriste du sud de plus de 70 ans qui n'avait jamais pris une truite de sa vie. Son montage un fil de 45 centième plein de noeuds un hameçon de mer. Après quelques conseils et changement sur sa canne, il fait un essai près de la berge en face pour voir s'il y arrive. A ma grande surprise au premier passage, il a pris une belle truite de plus de 35 cm. Depuis ce jour, il me téléphone chaque fois qu'il vient voir sa famille.